AU HASARD DES RUES,
ET ENSEMBLE NOUS ECOUTONS RESONNER NOS PAS TRANQUILLEMENT DANS LE VIDE QUI EST DEJA LA
conception, mise en scène, lumière et jeu Geneviève Guhl
acteurs Nathalie Boulin, Nathalie Cuenet, Geneviève Guhl, Thomas Laubacher
espace Eliane Beytrison
costumes Florence Magni
collaboration lumière Danielle Milovic
sons David Scrufari, Richard Jean
attaché de presse Julien Rapp
attachée diffusion Claire Félix
photographies Bertrand Rey
administration Claudine Mayoraz
2011
Grange de Dorigny Unicentre _1015 Lausanne | avril 2011
Espace noir, avril 2011 _CH-2610 Saint-Imier
Le spectacle devait aussi se jouer dans le nouveau théâtre du Galpon mais, pour des raisons techniques, s’est joué au 1227 Acacias / Genève juin - juillet 2011
Avec le soutien du Département de la Culture de l’Etat de Genève, du Fond Mécénat des Services Industriels de Genève et de la fondation Ernst Göhner Stiftung, Le Fond Intermittent, Radio Zone
Remerciements au Théâtre du Loup, Anne Perrin, Nathalie Berthod, Mottattom, Radio Zone, L’ABC, le Théâtre de Vidy, le Théâtre Interface, le Théâtre de la Comédie
2008
Collaboration Jean Torrent, assistante à la mise en scène, Francine Wohnlich. Spectacle coproduit par le Théâtre Interface|Sion et le Grü/Théâtre du Grütli, Genève. Avec le soutien de ThéâtrePro-VS, du Département de la Culture de la Ville de Genève et de la ville de Sion, de l’Etat de Genève, de la Loterie romande Valais et Genève et de Pro Helvetia.
Textes par ordre d’apparition
Claude Levi-Strauss Tristes tropiques
Rainer Maria Rilke Le livre de la pauvreté et de la mort
Jean-Claude Carrière et Michel Cassé Conversation sur l’invisible
Aldo Léopold Almanach d’un comté des sables
Francis Hallé Eloge de la plante
Ovide Les métamorphoses
Francis Hallé Plaidoyer pour l’arbre
Baudoin de Bodinat La vie sur terre, réflexion sur le peu d’avenir que contient le temps où nous sommes
Paul Gadenne La rue profonde
Eliane Beytrison Carnet d’attente
Kaspar Hauser Des mots
Andreï Tarkovski Stalker
Christian Emery Poèmes inédits
Georges Büchner La mort de Danton
Philippe Lacoue-Labarthe Phrases
Jean Torrent Mémorial de Klarsfeld
Musiques par ordre d’apparition
Jean Shoulteis Confidence pour confidence
Scarlatti Giardino di rose, Opéra Prohibita, Cécilia Bartoli chante Scarlatti
Serge Prokofiev Danse des chevaliers Campanula Zoysii, Stefano Colletti, Boudewijn Zwart, carillon de chambre de Bellmoods et orgue de la Collégiale Saint-Pierre de Douai
Caldara Aria «In lagrime stemprato il cor qui cade» Maddalena al piedi di christo, 1699, chant Maria Cristina Kiehr
Claudio Monteverdi Madrigali guerreri et amorosi : Lamento Della Ninfa : amor, Dicea, Il Ciel
Deux pièces pour une démarche unique
La pièce Au hasard des rues, et ensemble nous écoutons nos pas résonner dans le vide qui est déjà là est une version « présences sonores » du Portrait intime de la vie sur terre de Geneviève Guhl.
Donner à voir le monde par l’intérieur, par l’intime. Faire découvrir la vie dans sa diversité par une mise en scène de la pensée de quelqu’un. Les deux versions de la pièce sont autant de démarches uniques pour un théâtre existentiel.
Pièce-sculpture à l’interrogation profonde, Au hasard… tout comme le Portrait, mettent en lien et en espace une série de textes d’auteurs aux regards divers et profonds. Levi-Strauss, Rilke, Ovide, Tarkovski, Büchner, Francis Hallé ou Jean Torrent entre autres, témoins du passé et du présent, mêlent leurs leurs observations au fil d’une pièce qui se questionne et qui questionne, propose sans jamais affirmer. Geneviève Guhl