
L'ascenseur à poissonsIcie est un théâtre existentiel.
Sa démarche, son désir, son plaisir est de juxtaposer à ce regard sur l'existence humaine,
un regard sur son art.
Les mouettes ont parfois des cris de chiens
inspiré de la page Facebook de Maria Patrono, de ses images relayées.
Textes autobiographiques de Marie Patrono,
et autres textes de Manon Pulver, Julien Meriau, Falk Richter
mise en scène geneviève guhl
comédienne nathalie boulin
dramaturge et comédienne magali fouchault
présences manon pulver
scénographie claire peverelli
camera(wo)man séverine barde
assistants caméra maxime raymond, fanny reynaud, guillaume brandt
électro machino blaise bauquis
preneuse de son masaki hatsui
maquilleuse katherine zingg
costumière valérie de buck
monteuse carole messmer
composition musique ella van der woude
étalonnage charbon studio
enregistrement voix off, montage son, mixage martin stricker
administration beatrice cazorla
cantine tournage OPOP Odile Plettener
et avec la voix de caroline gasser
SYNOPSIS
Une balade dans un monde onirique qui met en jeu une personne qui change au fil de 5 Tableaux. Elle parcoure un fil poétique dynamique, mettant en jeu son corps, les éléments, une langue qui se conjuguent à des images, qui reflètent des états intérieurs, tendus, rêvés, espérés.
En son cœur, emblématique, le Tableaux IV est construit à partir d’une photo de Nan Goldin qui la présente, battue, aux côtés de l’une de ses meilleurs amie, Cookie, avec qui entre autres, elle faisait famille, décédée prématurément. « We were together I forget the rest » Walt Withman. Nan Goldin a 11 ans lorsque sa sœur aînée de 18 ans se suicide. "J'ai commencé à prendre des photos à cause du suicide de ma sœur. Je l'ai perdue et je suis devenue obsédée par l'idée de ne plus jamais perdre le souvenir de personne." Nan Goldin
Le projet s’ancre dans la notion de nécessité de l’art, de solitude, solitude en temps de COVID-19, au travers de la perte/recherche de sens, de traces, de survies, l’expérience de maladies dures (le cancer), de la précarité, mais aussi à travers la beauté, la créativité, la soif d’être, de regarder tout, les rêves, les relations à soi-même, ses propres doubles, les amitiés, l’altérité sans cesse dialoguée, les liens de cœurs, les liens aux morts qui sont toujours vivants.
UN FILM
afin de nous adapter à la pandémie qui empêche la rencontre avec le public, mais également à cause de l’embouteillage de toutes façons créés par la pandémie tant au niveau des programmations que de l’occupation des théâtres, nous avons très naturellement imaginé un projet théâtral cinématographique :
à partir du fil Facebook de Maria Patrono que nous nommons dans le film Julia S..
5 tableaux seront tournés dans des conditions très diverses en fonction de la nature des fragments, tableaux qui pourront également être autonomes.
Tournage sur 7 jours avec une équipe professionnelle en 2021.
La comédienne sera presque méconnaissable d’un tableau à l’autre, à l’image des multiples facettes évoquées dans le fil Facebook de Maria Patrono. Les lieux seront également multiples, en extérieur : forêt – rue – bateau – place – zones industrielles. En intérieur : café – salle de répétition – maison – centre commercial – entreprises.

Nan Goldin, Cookie with me after I was punched, Baltimore, Md. 1986 © Nan Golding
Pour une absente
Covid-suspension
de Manon PulverUn dialogue conçu pour s'articuler autour d'une vingtaine de chansons de Barbara qui surgissent comme d'elles-même dans une investigation de la mémoire.

Distribution
Mise en scène Geneviève Guhl
Dramaturgie Manon Pulver
Comédien.nes Pierandré Boo & Sophie Solo
Composition Sophie Solo
Arrangements Sophie Solo & les musiciens
Bandonéon & piano Géraldine Schenkel
Clarinettes & piano Philippe Ehinger
Lumières Dorothée Lebrun
Scénographie Christian Métraux
Costumes Anna van Brée
Presse & diffusion Valérie Rohrbach
Création sonore à distribuer
administration Beatrice Cazorla
Ils parlent parce qu’il ne faut jamais cesser de dire l’autre même lorsqu’il est perdu.
Un homme et une femme reconstituent le chemin qui les a menés de la grâce à la perte, de l’amour à l’absence. Ce n’est pas forcément leur histoire, mais celle d’une femme désignée par Elle, qui choisi de partir, et d’un homme, Lui, qui la pousse presque à prendre cette décision.
Lui : Je ne sais pas trop ce qui s’est passé, ou je ne le sais que trop. Je n’étais pas celui qu’elle attendait ce jour-là. Et elle n’était pas non plus celle que j’espérai retrouver. On se regardait avec une sorte de hargne impuissante. On
attendait quelque chose. Quelque chose… enfin, oui, je ne sais pas comment dire…
(Pour une absente, Manon Pulver)
Manon Pulver aborde le thème de la perte dans l’amour comme un conte initiatique pour adulte ; il y a la douleur oui, mais finalement, aussi la grâce.