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Les mouettes ont parfois des cris de chiens

Textes autobiographiques de Marie Patrono

Autres textes de Manon Pulver, Julien Merieau, Clarence Stiernet

CREATION AU SPOT 

4-5-6 et 10-11-12 août 2022 à 21h EN PLEIN AIR

sur la place du Théâtre à Sion

information https://spot-sion.ch

photographies au Spot © Sabine Papilloud 2022
Un projet de film et de pièce théâtrale prenant sa source dans le profil facebook de marie patrono et de ses images relayées.
mise en scène geneviève guhl

 

comédienne nathalie boulin

 

dramaturge et comédienne magali fouchault

lumières dorothée lebrun

 

scénographie claire peverelli

 

images filmées séverine barde

 

costumes anna van brée

couture coralie chauvin

 

composition musique ella van der woude

administration beatrice cazorla

diffusion valérie rohrbach

 

et avec la voix de caroline gasser

 

 

ont aussi participés au film :

présences manon pulver, assistants caméra maxime raymond, fanny reynaud, guillaume brandt, électro machino blaise bauquis, preneuse de son masaki hatsui, maquilleuse katherine zingg, costumière valérie de buck, monteuse carole messmer, étalonnage charbon studio, enregistrement voix off, montage son, mixage martin stricker, cantine tournage OPOP odile plettener

SYNOPSIS
 

Une balade dans un monde onirique au travers du profil facebook de Marie Patrono,

accompagnée de ses textes autobiographiques dont l'actrice porte la voix, le souffle et le mouvement.

Le film met en jeu une personne qui change au fil de 5 Tableaux.

Elle parcourt ce fil poétique dynamique, mettant en jeu son corps, les éléments de la nature et de la ville, une langue qui se conjugue à des images, qui reflètent des états intérieurs, tendus, rêvés, espérés.

Les photos relayées par Marie Patrono ont inspiré quelques costumes ou décors.

 

C'est une réponse en écho à des questions portées au sein de la compagnie, un projet qui a pris ancrage dans la notion de nécessité de l’art en ces temps de Covid-19, qui raconte la solitude, au travers de la perte, de la recherche de sens aussi en ces temps incertains. Trouver et laisser des traces, de survie, faisant l’expérience de la maladie, de la précarité, mais aussi racontant le besoin de beauté, la nécessité de la créativité, la soif d’être, de regarder tout : les rêves, les relations à soi-même et aux autres, à ses propres doubles, les amitiés, l’altérité, sans cesse dialoguée, les liens de cœur, les liens aux morts qui sont toujours vivants. Avec pour réponse, la création.

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Les gens sont en vacances.

Le covid nous regarde.

Les satellites sont installés.

La mauvaise humeur gagne du terrain.

On veut tous croire à la même chose.

Les animaux savent qui on est vraiment.

Les porcs meurent tragiquement.

Le désert se raréfie.

On vole du sable.

L'esclavagisme a commencé à l'Antiquité.

Néron n'était pas fou.

Les Papes furent des hommes de pouvoir qui couchaient volontiers.

Les mouettes ont parfois des cris de chien.

Il existe des marchés où les rats mangent du poisson frais.

Je me réveille le matin avec un sourire aux lèvres.

Ils disent que la vie est courte, et c'est peut-être vrai.

Les mouches font toujours ce que je leur dis, les guêpes aussi.

Les fous ne sont pas fous, ils sont comme dans les chambres

noires des photos argentiques, des révélateurs.

Ai toujours eu peur des orages.

Je veux lui dire quelque chose mais il faut laisser les gens aller à leur

rythme, cela veut dire qu'on les aime un peu, ou du moins qu'on les respecte. Même quand

ils ne veulent plus nous parler.

Les blessures sont des murmures.

Marie Patrono,10.07.2020

UN FILM 
 

Afin de nous adapter à la pandémie qui empêche la rencontre avec le public, mais également à cause de l’embouteillage de toute façon crée par ce temps long et modifié par ce virus, tant au niveau des programmations que de l’occupation des théâtres, nous avons alors imaginé un projet théâtral cinématographique :

A partir du fil Facebook de Marie Patrono que nous nommons dans le film Julia S..

5 tableaux ont été tournés dans des conditions diverses en fonction de la nature des fragments, tableaux qui peuvent être autonomes ou pris dans un fil continu. Le tournage s'est fait sur 7 jours avec une équipe professionnelle en juillet 2021.

La comédienne est presque méconnaissable d’un tableau à l’autre, à l’image des multiples facettes évoquées dans le fil Facebook de Marie Patrono. Les lieux sont multiples, changeants, en extérieur : forêt – rue – bateau – place – zones industrielles.

En intérieur : café – salle de répétition – maison – centre commercial – entreprises.

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Nan Goldin, Cookie with me after I was punched, Baltimore, Md. 1986 © Nan Golding
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Pour une absente
Covid-suspension
de Manon Pulver 
Un dialogue conçu pour s'articuler autour d'une vingtaine de chansons de Barbara qui surgissent comme d'elles-même dans une investigation de la mémoire.
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Toi
00:00 / 03:05
Distribution 

Mise en scène                  Geneviève Guhl

Dramaturgie                     Manon Pulver

Comédien.nes                  Pierandré Boo &                                                  Sophie Solo

Composition                     Sophie Solo 

Arrangements                  Sophie Solo & les                                                musiciens

Bandonéon & piano        Géraldine Schenkel

Clarinettes & piano          Philippe Ehinger

Lumières                            Dorothée Lebrun

Scénographie                    Christian Métraux

Costumes                          Anna van Brée

Presse & diffusion            Valérie Rohrbach

Création sonore                à distribuer

administration                  Beatrice Cazorla

Ils parlent parce qu’il ne faut jamais cesser de dire l’autre même lorsqu’il est perdu.

Un homme et une femme reconstituent le chemin qui les a menés de la grâce à la perte, de l’amour à l’absence. Ce n’est pas forcément leur histoire, mais celle d’une femme désignée par Elle, qui choisi de partir, et d’un homme, Lui, qui la pousse presque à prendre cette décision.

Lui : Je ne sais pas trop ce qui s’est passé, ou je ne le sais que trop. Je n’étais pas celui qu’elle attendait ce jour-là. Et elle n’était pas non plus celle que j’espérai retrouver. On se regardait avec une sorte de hargne impuissante. On attendait quelque chose. Quelque chose… enfin, oui, je ne sais pas comment dire…

(Pour une absente, Manon Pulver)

Manon Pulver aborde le thème de la perte dans l’amour comme un conte initiatique pour adulte ; il y a la douleur oui, mais finalement, aussi la grâce.

Attendez que ma joie revienne
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Marienbad
00:00 / 04:42
L'ascenseur à poissonsIcie est un théâtre existentiel.
Sa démarche, son désir, son plaisir est de juxtaposer à ce regard sur l'existence humaine,
un regard sur son art.
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