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Quelques mots sur l'ascenseur à poissonsCie

L’ascenseur à poissons|cie a été crée en 2000 et a succédé au Théâtre Dedal

qui avait été crée en 1989. Geneviève Guhl en assure les directions artistiques. 

Ces Compagnies ont été créés dans le but de mener, au moyen de créations

de spectacles, une recherche artistique que deux questions rassemblent :

 

Qu’est-ce qui est spécifique au théâtre ?

Le texte. Il m’importe de mettre le texte au premier plan du travail, lui donner le premier rôle, et chercher sa théâtralité propre, son corps propre.

Les outils : L’acteur, le texte ou autres matériaux d’inspiration, le temps, le temps présent-passé-futur, l’espace, l’autre.

Les outils de l’acteur : sa mémoire, sa vie, son corps, sa voix, son regard, l’espace, l’espace commun, le temps, l’autre les partenaires, l’autre le public, l’inconnu.

A chaque spectacle, une démarche et un langage qui lui est spécifique, mais qui se poursuit dans une continuité.

Comment être vivant ? Et, l’être à chaque représentation ? Et qu’est-ce que c’est qu’être vivant ?

Comment l’acteur peut-il, spécifiquement, se préparer à la représentation ? qu’est-ce qui fait qu’on peut affronter l’inconnu, le vide ?

 

Aujourd’hui quelles sont les raisons d’être du théâtre ? Avons-nous encore quelque chose à nous dire ?

Le cinéma peut se targuer de ses innombrables possibilités d’effets. Mais, encore une fois, qu’est-ce que le théâtre, et plus généralement les arts scéniques, ont d’unique à apporter à ce monde de communication ?

Du sang frais !

Le  théâtre agit dans le présent et dans l’espace commun, c’est précisément de là qu’un langage spécifique peut naître. 

A chaque spectacle le renouvellement d’une même question : Qui|que sommes-nous ? Vous et Nous ? Qu’avons-nous à dire ? Nous sommes venus pour vous dire quelque chose, mais quoi ? Comment vous le dire ? Vous êtes venus pour entendre quelque chose mais quoi ? Cela se saura ?

 

Le travail de cette compagnie cherche à occuper la scène avec des questions politiques, sociales, voir économiques, en empoignant et passant d’abord par une interrogation au sujet de l’humanité dans l’Homme et les choses : l’art, l’être, ses rapports aux choses, aux autres, à lui-même, ses "comment", ses "pourquoi", ses différences, ses similitudes, son impossible réponse définitive.

 

En deux mots, L’ascenseur à poissons|cie est un théâtre existentiel.

Et sa démarche, son désir, son plaisir, est de juxtaposer à ce regard sur l’existence humaine, un regard sur son art.

Depuis 2018, l'ascenseur à poissons s'est également mis à faire des films. Pour l'instant documentaires, ils posent un regard sur la vie de personnes remarquables.

 

Un ascenseur à poissons  est l’autre nom donné aux écluses.

Car elles servent aussi aux poissons qui remontent le courant des rivières pour aller pondre dans les eaux claires des sources. La création comme un mouvement à contre-courant. Le contre-courant comme un geste une direction, un instinct comme une soif. La création remonte le fil de quelque chose, d’une mémoire, d’une vision visionnaire dans le but d’atteindre à des clartés poétiques.

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